A toutes les victimes

A toutes les victimes

A toutes les victimes des états policiers
Surveillons la police afin de sauver des vies

"Ce site était principalement consacré aux victimes de la répression des révoltes de 2005.

A la suite de la mort de Zyed et Bouna [1].

Puis des victimes de la répression d’un état policier qui frappe constamment une certaine population le site s’est élargit au fur et à mesure des années et de ceux qui l’alimentent, a parler de toutes les victimes de la police. Au delà de la répression il s’agit de parler des humiliations, violences et meurtres perpétrées par la police.

Parler de toutes les victimes de la police pour ne pas laisser les blessures et les morts dans l’oubli ; pour retracer leur vérité, la façon dont ils ont été blessés ou tués.

Parler du combat des familles.

Aussi nous « poussons » les proches de victimes à témoigner et à se manifester pour faire entendre leur vérité ( contre celle des médias et de la police ). C’est cela le combat à mener : ne pas/ plus laisser le monopole aux médias qui relaie (pour la plupart) la version policière.

Ce site est un « devoir de mémoire » envers nos frères et sœurs disparus injustement et pour toutes les familles ou « victimes » qui souffrent en silence.

Des émeutes embrasent Clichy-sous-Bois puis d’autres cités en France. C’est la première fois qu’une telle violence urbaine éclate depuis mai 68, c’est aussi la première fois que la jeunesse des quartiers se soulève ensemble, se reconnait un destin commun. Ce destin commun, c’est l’absence d’avenir, le chômage, les blocs HLM, l’humiliation quotidienne et le racisme de la police, une culture de cité qui met au ban, mais dont, quelquepart, on est fier parce que c’est la notre.

Les médias commencent à censurer l’info, l’état active le couvre-feu, loi de l’époque coloniale, et multiplie les déclarations haineuses à notre encontre. Un plan d’urgence pour les banlieues est décidé.

Tous s’accordent à dire qu’on le savait, qu’un jour ça allait péter, mais que rien n’a été fait. Alors qui sont les coupables ?

La réponse d’aujourd’hui à cette révolte : plus de répression et plus de discours sécuritaire. Pour nos élus, aucune remise en cause, aucune excuse, aucune condamnation. Alors qui sont les victimes ?"

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EN SOUTIEN A LA FAMILLE DIENG
24/10/2017

[127 octobre, Bouna et Ziad meurent électrocutés alors qu’ils fuient un contrôle de police.

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