De la géopolitique

26/03/2022
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Vive l’Ukraine libre !
Le triomphe d’Alexandre Douguine ou le vrai retour du nazisme

Le nazisme se porte bien. Le mot ne s’utilisait plus trop, victime du fameux « point Godwin » qui voudrait qu’on ne puisse l’évoquer sans sortir des sentiers de la raison, et ce depuis le procès de Nuremberg où il aura été reconnu consensuellement comme criminel.

Or, voilà qu’il revient à la mode pour décrire les nationalistes et démocrates ukrainiens, dénoncés comme tels par la propagande russe, qui ose justifier son intervention impérialiste par un supposé antinazisme, les Ukrainiens se voyant collectivement attribués le positionnement d’une extrême minorité d’entre eux, alors même que la Russie offre à ce courant idéologique un espace politique qu’il n’avait plus depuis 1945…

Inavouable, mais toujours partagée par les rescapés de la défaite de l’Allemagne, la pensée nazie a survécu, tant bien que mal, particulièrement en France, mais aussi en Italie — et en Russie. Elle s’est longtemps abritée dans la microsecte des disciples de deux penseurs ésotériques largement méconnus, le Français René Guénon et l’Italien Julius Evola. En France, depuis 1970, ce qu’on a appelé la Nouvelle droite — inspirée par un ancien dirigeant du nazisme français pendant la guerre, le tout aussi méconnu Raymond Abellio — a tenté de rassembler son corpus, principalement autour de la revue Éléments pour une civilisation européenne, dirigée par Alain de Benoist. En Italie, on signale le travail de Claudio Muti et de sa revue Eurasia. Mais ces dernières années, les uns comme les autres ont trouvé source d’inspiration en Russie, dans l’œuvre d’Alexandre Douguine, proche conseiller de Vladimir Poutine, particulièrement pour sa politique étrangère, et plus particulièrement encore pour sa politique ukrainienne.

La pensée « eurasiatique » de Douguine s’inscrit dans le prolongement des théories de Karl Haushofer, l’inspirateur de « l’espace vital », qui servit à Hitler pour asseoir l’expansionnisme allemand et instaurer ce qu’il projetait comme un « Reich de mille ans ». Karl Haushofer est également le promoteur d’un concept qui a fait son chemin : la « géopolitique ». Plus qu’un concept, il s’agirait d’une méthode, pour ne pas dire d’une science, consistant à analyser les réalités politiques à partir des réalités géographiques, mais s’appuyant plus particulièrement sur la géographie humaine…

Cette définition de la geopolitik d’un maître à penser du nazisme devrait suffire à alerter : la géopolitique est en fait le point de vue raciste sur la géographie — et sur la politique. Ainsi, il ne faudrait regarder le monde qu’en fonction de ses composantes humaines, « raciales », culturelles en fait, sauf que la pensée nazie assimile les réalités sociales comme, avant tout, ethniques, s’appuyant sur la génétique, les généalogies, « le sang ». Ceci pouvant se confondre avec l’histoire des peuples, on sait combien la géopolitique, conçue par Haushofer comme un instrument de combat idéologique, prétendant introduire le racisme dans la science historique, a été très largement reprise, sans méfiance, surtout après-guerre, un peu partout.

En France d’aussi honorables institutions que le quotidien du soir issu de la Résistance, Le Monde, s’est fait une spécialité d’expliquer le monde suivant cette grille haushoférienne, dont on peut dire qu’elle s’est quasiment imposée dans la presse mondiale, la géopolitique étant servie à toutes les sauces, et reçue comme a priori évidente par un public qui y est désormais parfaitement habitué. Ainsi, on a pu ne voir en Irak qu’un conflit entre « sunnites » et « chiites » — dans un pays où le courant dominant pendant un demi-siècle, le baasisme, nationalisme arabe teinté de socialisme, était parfaitement laïc et bien plus important, indispensable pour comprendre encore aujourd’hui par exemple l’armée, héritière de l’ancien régime baasiste. Sans parler du nationalisme kurde, loin d’être négligeable. Certes la pensée « géopolitique » pouvait intégrer une réalité comme le nationalisme kurde, compris comme d’abord ethnique, et éventuellement topographique, s’intéressant au « peuple des montagnes », mais elle cherche toujours à simplifier. Ainsi, à la chute de Saddam Hussein, une division supposément irréductible entre « chiites » et « sunnites » s’imposera à la presse — et aux analystes politiques comme aux militaires — pour rendre compte des réalités de ce malheureux pays, ouvrant une voie royale pour des années de guerre civile inepte, au lieu de plus normalement aller aux élections — ce qu’on finira par faire. Car la géopolitique est sourde aux phénomènes politiques proprement dits, ignorant des faits aussi massifs que l’aspiration à la liberté ou l’attachement à la démocratie, par exemple. Les « géopoliticiens » américains (et français) qui installèrent alors le nouvel État irakien n’ont rien trouvé de plus astucieux que de lui imposer un système « à la libanaise », dit communautaire, contre lequel il a fallu faire révolution ces dernières années pour tenter de s’en débarrasser.

La géopolitique ne regarde le monde que du point de vue des puissances, l’idée étant au départ que pour maintenir ou étendre sa puissance le nouvel État allemand, du temps d’Adolf Hitler, devait s’appuyer sur ces notions de géographie humaine, suffisantes pour justifier de sa politique étrangère expansionniste : ainsi la population germanophone des Sudètes, à l’ouest de ce qui était la Tchécoslovaquie, devait être comprise comme « allemande » — et ne pouvait se gouverner qu’à Berlin, bien sûr. Ce fin raisonnement conduira assez vite à la guerre mondiale, mais c’est un fait que ni la conquête de l’Autriche, également germanophone, donc « allemande », ni l’enlèvement des Sudètes à la Tchécoslovaquie, ne suffiront à provoquer la guerre, les nazis parvenant à faire valoir le caractère « naturel » de leur impérialisme, à la tristement célèbre conférence de Munich, en 1938. Comme on sait, c’est l’invasion de la Pologne, en 1939, qui déclenchera le conflit mondial, d’abord sous la forme curieuse de la « drôle de guerre » où les démocraties, supposées gardiennes du droit depuis leur victoire en 1918, se contenteront de « déclarer » la guerre, n’intervenant même pas, laissant la Pologne disparaître à son tour sans bouger un petit doigt — le sort qui menace aujourd’hui l’Ukraine en entier.

On a vu ainsi l’annexion de la Crimée, et la création des enclaves prorusses du Donbass, qui semble bien s’imposer après huit ans de guerre, où le terrain aura été disputé aux Ukrainiens par milices interposées, pour trouver son couronnement avec l’invasion en cours. Le prétexte de cette annexion étant toujours la protection des « nationaux », « russophones ». La deuxième étape consiste, on le voit, en une singulière extension de ce but de guerre, la Russie revendiquant quasi ouvertement désormais de voir disparaître ce grand pays qu’est l’Ukraine en tant que nation séparée d’elle.

Il y avait de la « géopolitique » à l’œuvre aussi lorsqu’au Rwanda, de 1990 à 1994, l’Élysée, très « géopoliticien » alors, prétendait voir là un conflit entre « francophones » et « anglophones » venus d’Ouganda. Pire encore, l’idée « géopolitique » sera carrément meurtrière en analysant que l’opposition entre « Hutu » et « Tutsi » serait l’alpha et l’oméga de la vie politique rwandaise. La grille simpliste voudra alors que les « Hutu » soient assimilés au parti « francophone » — et les « Tutsi » aux « anglophones »… C’est sur cette base que l’armée française s’est engagée de façon criminelle aux côtés des forces génocidaires, elles-mêmes intoxiquées au dernier degré par la lecture binaire et absurde des intellectuels « géopoliticiens », au premier rang desquels on trouvait un homme, François Mitterrand, muni de l’excès de pouvoir que la Vème République accorde à ses présidents. On a pu vérifier là comme partout combien ces lectures racistes de la réalité ne conduisent qu’à l’affrontement et, pire, à la guerre, et à la guerre totale, jusqu’au génocide.

Plus près de nous, on trouve aujourd’hui, typiquement « géopolitique », la lecture « zemourienne », dite du « grand remplacement », qui regarde le déséquilibre démographique entre l’Europe et l’Afrique comme une tragédie. La violence du discours n’est rien à côté de ce que signifierait sa prise en compte dans la gestion de la cité, où ce ne sont pas seulement les prénoms qu’on appelle à violenter, mais bien les personnes et les groupes humains, et ce à une échelle simplement insensée dans un pays fait de tout depuis toujours, et riche de ces apports successifs et constants.

Pour que les choses soient conformes à sa vision, le géopoliticien a besoin de blocs homogènes, où le Blanc doit forcément se distinguer du Noir — et s’y opposer bien sûr —, le métissage étant pour lui une hérésie, de fait impossible à caser dans son analyse, comme la liberté ou la démocratie. Ce n’est pas une coïncidence si cette passion de l’homogénéité a produit au long du XXe siècle le développement du phénomène génocide — toujours pensé par des idéologues de ce bain-là. En 1915, les Jeunes turcs voulaient expurger de leur territoire Arméniens et Grecs, qui « faisaient tache » dans la grande nation « pan-turque » qu’ils voyaient s’étendre à travers l’Asie jusqu’en Chine, prétendant en somme reconstituer le territoire de leurs ancêtres mongols, sans comprendre qu’à l’inverse d’eux Gengis Khan avait bâti un empire intégrant toutes les différences, de religion, de langue ou de couleur… Pareillement, les nazis allemands rêvaient d’une homogénéité « aryenne » — et l’on décernait des « certificats d’aryanité » —, où les Juifs étaient évidemment « en trop », au point où ils seront enfournés par millions en chambres à gaz.

Les Tchétchènes auront subi une extermination à leur tour, ayant le grand tort d’être « musulmans » dans une Russie où l’identité orthodoxe est poussée au pinacle… Ouïghours et Tibétains posent un problème semblable en Chine, où sont imposées l’identité et le peuplement han, dans une politique dite de « sinisation » du Xinjiang comme du Tibet. Car il n’y aurait qu’une seule façon d’être « Chinois » pour les communistes au pouvoir, qui, à l’image des Jeunes-turcs de 1915, ne comprennent pas qu’un empire de cette taille n’est possible que s’il a la capacité de gouverner des peuples par définition divers, en les rassemblant, pas en les exterminant.

En 1943 paraissait en France occupée un essai co-signé par Georges Soulès et André Mahé, la Fin du Nihilisme, où était promu « l’axe Paris-Berlin-Moscou ». Soulès était alors secrétaire général du MSR, qui était une des composantes de la Collaboration, avec le PPF, de Jacques Doriot, ancien communiste, et le RNP de Marcel Déat, ancien socialiste. Le MSR était avant-guerre ce qui s’est appelé la Cagoule, une organisation terroriste pronazie, née en 1934, dans le prolongement de la victoire d’Hitler en Allemagne. Face à l’inévitable défaite, en 1943, les nazis européens ne pouvaient espérer que dans un « renversement d’alliances », pour lequel ils avaient le choix entre s’allier aux Russes contre les Américains ou l’inverse, s’allier avec les Américains contre les Russes. Ils ne parviendront pas alors à choisir entre leur antisémitisme — les Juifs symbolisant les « anglo-américains », un peu comme aujourd’hui dans l’imaginaire eurasiatique d’un Douguine —, et leur anticommunisme — qu’ils étaient prêts à tempérer, considérant qu’on pouvait toujours s’entendre entre régimes autoritaires. Georges Soulès, qu’on connaîtra après-guerre sous son pseudonyme de Raymond Abellio, théorisait lui cette alliance avec les Russes, « l’axe Paris-Berlin-Moscou » que Haushofer, ayant vécu au Japon avant-guerre, prolongeait jusqu’à Tokyo, et que les épigones de Soulès-Abellio prolongent aujourd’hui à Pékin.

Petit paradoxe de l’affaire : pour que ce nouvel « axe » nationaliste et ultra-raciste puisse fonctionner, il faudrait que l’Europe soit ramenée à sa plus simple expression. C’est tout le sens de la guerre ukrainienne d’aujourd’hui. Ce qui est reprochable à l’Ukraine, c’est de trahir l’ambition de Douguine et de son disciple Poutine, qui verrait le centre de ce bloc eurasiatique à Moscou, vue comme « Troisième Rome » — un vieux mythe jadis disséqué par Léon Poliakov, suivant lequel après Rome et Byzance, comprise comme une « deuxième Rome », ce serait l’heure de Moscou. Et ce en tant que principale puissance européenne, mais non moins tournée vers l’Asie, l’idée étant de constituer le Kontinentalblock, pensé par Karl Haushofer, qu’Abellio n’aura fait que reprendre, inspirant à son tour Douguine.

Ainsi, l’Europe, ce « machin » dont il était difficile de comprendre le sens jusque-là, trouverait enfin une vraie utilité, puisqu’elle deviendrait effectivement le rempart de la démocratie et d’une « société ouverte » contre ses ennemis, les nationalistes racistes « eurasiatiques », très pressés de pactiser avec la Chine certes communiste, mais bien raciste et autoritaire comme eux-mêmes.

Le problème auquel nous sommes aujourd’hui confrontés n’est pas mince, car cette nouvelle mouture de l’alliance franco-russe incluant l’Allemagne est en construction depuis longtemps, en particulier à travers le gaullisme, au moins depuis le voyage à Moscou du général de Gaulle, en 1966. Posant les bases de l’axe « continental » rêvé aujourd’hui par l’eurasiatisme de Douguine, de Gaulle assumait déjà à l’époque le rapprochement avec Pékin, parvenant, là comme en Russie, à surmonter son anticommunisme au nom de sa vision « géopolitique ». Cet exploit diplomatique aura connu de nombreux développements, aujourd’hui scellés par exemple autour du nucléaire, mais pas seulement bien sûr. La plus surprenante manifestation de cette nouvelle « alliance russe », particulièrement développée sous Macron, apparait ces dernières années en Afrique, lorsqu’on voit intervenir dans le « pré-carré » français, en Centrafrique, puis au Mali, et maintenant au Burkina Faso, l’armée privée de Poutine, qui s’appelle Wagner en référence au compositeur préféré des nazis, lui-même antisémite virulent. La Françafrique sous-traite ainsi le gardiennage de son empire que l’armée française, trop discréditée, ne peut plus assurer. Et on se sera laissé amicalement remplacer par les plus détestables des mercenaires, ce qui va de soi entre alliés de cette qualité.

Le degré de fusion de ce nouvel « axe », Paris-Berlin-Moscou-Pékin, apparait de façon éclatante avec l’embauche des anciens dirigeants français comme allemands au sein de l’oligarchie russe, où on a la surprise de retrouver aussi bien un ancien premier ministre, un temps grand espoir de la droite française, François Fillon, qu’un ancien présidentiable socialiste, Dominique Straus-Kahn, ou Gerhard Shröder, longtemps Premier ministre allemand. Qu’Emmanuel Macron soit le responsable politique le plus proche de Vladimir Poutine au long de cette crise ukrainienne en dit long, de même que l’importance des intérêts français en Russie mise à jour avec la demande de boycott émise par les Ukrainiens. On retrouve des hiérarques français jusque dans la grande industrie chinoise, tel Jean-Marie Le Guen, ancien manitou du Parti socialiste, aujourd’hui chez Huawei et fier de l’être.

Le plus étonnant, à la veille de l’élection présidentielle française, c’est de voir tous les partis, et tous les candidats — à l’exception notable de Yannick Jadot, au nom des écologistes dont il n’est même pas sûr que tous le suivent —, aussi bien à l’extrême droite qu’à droite, comme à l’extrême gauche et à gauche, ou à l’extrême-centre, qu’ils soient macronistes, lepénistes, zemmouriens ou mélenchonistes, pacifistes bon teint ou réalistes raisonnables, se ranger dans la cohorte des non-interventionnistes, prêts à abandonner l’Ukraine sans hésiter, au bénéfice de cette Russie impériale pourtant si douteuse. La plupart seraient probablement surpris de découvrir le corpus de la pensée eurasiatique de Douguine, et plus encore de savoir qu’ils s’inscrivent dans la cadre de la pensée hitlérienne de Karl Haushofer. Le délire mystique du patriarche orthodoxe Kyrill est, de fait, assez loin de l’horizon mental de la plupart des soutiens de Poutine. On mesure là le succès d’une entreprise idéologique s’appuyant sur beaucoup de corruption, mais pas seulement, cet impérialisme agressif ayant compris depuis la guerre en Syrie combien le déploiement de rhétoriques justificatrices sophistiquées est indispensable pour assurer le succès, surtout quand on défend un dossier aussi indéfendable, par exemple, que celui de Bachar el Assad, le roi de la torture, exterminateur de son propre peuple — l’homme qui s’est maintenu au pouvoir au prix de la destruction de son pays.

Ainsi, convenons-en, nous sommes plongés dans beaucoup de confusion, où il n’est pas sûr à l’arrivée qu’on y retrouve ses petits ni qu’on sache comment on s’appelle. Espérons simplement que l’insurrection anarchiste ukrainienne, comme au temps de Nestor Makhno, soit assez vaillante pour faire plier « Rouges et Blancs » et « disperse au vent » la méchanceté et la bêtise qui l’assaillent, permettant que renaisse l’idée de liberté, qui, sortie d’une telle épreuve, pourrait être plus belle et plus forte que jamais. Il est certain en tout cas que l’échec de Poutine en Ukraine marquerait un net coup d’arrêt pour les rêves délirants de Douguine partagés par l’extrême droite européenne. À l’inverse il faudrait sérieusement s’inquiéter, pas seulement pour nos enfants, mais pour nous-mêmes, si le néonazisme « eurasiatique » engrangeait là une victoire qui ne manquerait pas de gonfler à bloc les droites « nationales ». L’Ukraine est bien à la croisée des chemins, et il n’est pas sûr que la liberté, déjà mal en point un peu partout, à Hong Kong comme en Algérie ou en Birmanie, au lendemain d’une pandémie qui a malmené son concept sur l’ensemble du globe, se remette d’un échec aussi cuisant qui, au passage, mettrait l’autre phare de la liberté mondial, Taiwan, en si grand danger.

On rêverait bien sûr d’une Europe, plus consciente des valeurs qu’elle est supposée porter, qui fasse tout le nécessaire pour que l’Ukraine triomphe. Mais il y a tout lieu de craindre que la corruption des élites et la confusion des peuples empêchent ce sursaut. À moins que la détermination du peuple ukrainien suffise et que ce château de cartes s’effondre. Car on a déjà vu Fillon et DSK démissionner, et Schröder couvert de honte… Comme Total, mis en accusation avec plus de force que jamais… On débat enfin des vraies politiques de l’État criminel… Dans un tel climat, convenons-en, demain est imprévisible.

Vive l’Ukraine libre !

MS

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Illustration :
« Dougine’s Eurasia » | par Keepscases, Fars Media Corporation, S.Chizungu | CC BY 4.0

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