Echanges et Mouvement
Echanges et Mouvement
Dans le monde une classe en lutte
Présentation
Echanges et Mouvement n’est pas un groupe, au sens qu’on donne traditionnellement à ce mot dans les milieux gauchistes, mais un réseau, dont quelques points de son histoire permettront de mieux comprendre les positions actuelles. Echanges a été constitué en 1975 par des militants venant de différents groupes :
quelques membres de Solidarity, liés à Joe Jacobs, après son expulsion de ce groupe anglais parce qu’il défendait l’importance de la lutte de classe, contre la ligne de la majorité proche des positions de Castoriadis ;
quelques participants au groupe français ICO (Informations Correspondance Ouvrières), disparu dans les remous de l’après-1968, qui soulevaient la même question de l’importance et de la nature de la lutte de classe ;
du groupe hollandais communiste de conseils Daad en Gedachte (Action et Pensée) ;
d’un petit groupe belge publiant le bulletin Liaisons.
Tous étaient en contact depuis plus ou moins longtemps, et d’autres individus ou groupes dispersés s’y rattachaient. Le lien entre eux ne passait pas seulement par les publications de chacun ou la correspondance qu’ils entretenaient, mais par des rencontres internationales relativement régulières. Une de ces rencontres avait fourni les idées et les matériaux pour une brochure qui exprimait leurs positions communes : Le Nouveau Mouvement (décembre 1974). Pour continuer à maintenir les échanges tissés au cours des années, ces différents groupes et individus décidèrent de publier un bulletin donnant des informations sur la lutte de classe et sur l’activité des groupes de la gauche radicale dans tous les pays : Echanges. Le réseau de départ fut constitué par les contacts existant à ce moment-là et offrait à chacun l’opportunité d’engager ou de poursuivre toutes discussions sur l’évolution de la société capitaliste et de la lutte de classe.
Qu’est-ce qu’Echanges aujourd’hui ?
Nous ne sommes pas intéressés par la conquête de quelque chose ou la direction de quiconque. Nous sommes un petit nombre de participants dispersés qui écrivons et diffusons des publications touchant entre 300 et 500 lecteurs. Parmi ces derniers, il n’y a sans doute pas beaucoup d’ouvriers et plusieurs auront certainement des désaccords avec quelques-uns ou divers points développés dans ce texte de présentation.
Ainsi que nous l’avons souligné ci-dessus, un groupe est le produit d’une situation historique. Le destin d’Echanges ne résulte pas simplement de notre engagement ou de notre activité, mais de l’évolution de la lutte de classe. Essayer de construire autre chose en nous rapportant à notre seule volonté serait contradictoire avec ce que nous pensons. Une critique souvent entendue prétend que nous ne sommes que des spectateurs de la lutte de classe. Ce que nous avons développé contredit cette affirmation ; nous ajouterons qu’être constamment impliqué ou non dans le développement des antagonismes de classe n’est nullement une question de choix.
Actuellement, les éléments les plus actifs dans Echanges sont répartis en Belgique, en Espagne, en France, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis.
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