10 avril 2018 à 14h - devant le TGI
contre les violences d’état & les crimes policiers

Toulouse – Rassemblement contre les violences policières le 10 avril 2018

Rassemblement animé en soutien à Mathieu Rigouste et toutes les victimes des violences d’État. Ce jour-là, il est convoqué par la justice pour violence, outrage, rébellion, alors que sa plainte pour s’être fait tabasser par la police dort toujours.

Prises de parole de comités en lutte contre les violences d’état
Présentations des luttes en France et ailleurs
Expo sur les violences & les crimes policiers
Tables de presse et informations
Musique & Open-mike
Cantine à prix libre
Atelier Graff
Prises de parole à la radio (Canal Sud)

Lu sur Quartiers Libres :

« En 2013, la BAC l’attrape, l’étrangle, lui casse le poignet en le trainant par les menottes et l’embarque. Au comissariat, les flics lui mettent la tête dans des murs et des portes puis le jettent par terre dans le couloir. Il est laissé au sol, tout ça menotté.

Comme d’hab’, les flics portent plainte contre celui qu’ils ont défoncé. Mathieu est accusé de violences sur agents, outrages et rebellions… Le procédé est bien connu, il sert à faire taire toute résistance, à se couvrir de toute accusation de violence « non-légitime » et au passage se faire des thunes.

Ce traitement habituel pour les quartiers et les immigrés est de plus en plus répandu. Dans l’affaire Traoré, Bagui, le principal témoin du meurtre par les gendarmes de son frère Adama, est détenu depuis 1 an et demi sous des chefs d’accusation hors réalité.

Deux autres frères ainsi que des proches sont poursuivis et incarcérés. Dans bien d’autres affaires comme le jeune Medhi à Lyon, Hakim Ajimi, Amine Bentounsi … les victimes de violences policières et leurs soutiens se retrouvent attaquées pour de soi disant outrages, rebellions, violences ou encore diffamations.

Mathieu est chercheur et militant contre les violences policières et le racisme d’Etat : le sujet rêvé pour monter une affaire en épingle et le présenter comme un « agitateur » et un « idéologue anti-flics ».

C’est donc lui qui sera jugé le 10 avril. Il risque 3 à 5 ans alors que les flics sont tranquilles.

Nous appelons donc à nous rassembler devant le tribunal le 10 avril à 14h. Des collectifs en lutte contre les violences d’Etat partout en France viendront dénoncer ce que la police et la « justice » leur font vivre.

Nous voulons en profiter pour nous rencontrer, échanger et construire les résistances.

Une contre-tribune suivie d’un open mic permettront aux comités venus de partout en France et à chacun.e de dénoncer librement ce que la police et la « justice » nous font vivre.

SOLIDARITE AVEC TOUTES NOS SOEURS ET FRERES QUI VIVENT L’INJUSTICE AU QUOTIDIEN

POUR THEO, MARIE-REINE, ADAMA, GAYE, WISSAM, LAMINE, HOCINE, ANGELO ET TOUS LES AUTRES

PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX !! »


La police au service du marché ?

A lire :

La manière dont on se relève (L’Etat m’a tabassé, il continue son travail) (Quartiers Libres, 29/10/2016)

L’état m’a tabassé, il a fait son travail (Panthères Enragées, 26/06/2014) et aussi sur (iaata.info, 6/07/2014)

A voir :

La police au service du marché ? (Thinkerview, 13/02/2018)


Sources :
Quartiers Libres
Le Paria

Illustration : Quartiers Libres


Également :
Samedi 7 avril, 16 heures, au gaztetxe (maison des jeunes) de Bayonne : conférence de Mathieu Rigouste que le thème "la domination policière et le business de la sécurité". (Sud Ouest)

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